mardi 28 octobre 2008

Les départements : des numéros qui ne servent à rien.

A la suite d'une demande d'un "collectif" comprenant notamment 221 parlementaires MAM a accepté qu'un numéro de département figure obligatoirement sur les futures plaques (Le Monde du 28 octobre 2008).

A l'heure, où l'on cherche à améliorer l'efficacité de l'action de l'état, des rapports préconisent la clarification des compétences entre les collectivités locales. Dans cette optique, le département apparait même comme un échelon politique de trop (cf. par exp.: http://www.liberation.fr/politiques/0101120184-cope-evoque-la-fusion-entre-les-departements-et-les-regions?xtor=RSS-450), certains élus se disent certainement qu'en défendant le plus connu des symboles du département, ils rendront plus difficile la suppression des conseils généraux.

Rappelons que départements ont été crées à la Révolution sur un critère : l'accessibilité du territoire en moins d'une journée à cheval depuis la préfecture,et cela à une époque de forte centralisation. La plupart des départements n'ont pas d'unité historique et culturelle particulière. La promotion de l'identité départementale apparait donc un réflexe conservateur des élus départementaux craignant de perdre de leur pouvoir.

La bonne nouvelle nouvelle, c'est qu'on pourra choisir le numéro... donc, finalement s'il faut choisir un numéro autant en prendre un qui fasse sens pour soi (jour, mois ou année de naissance, de mariage... ) sans compter les petits plaisantins qui se trouver une soudaine attache à la région lyonnaise...

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