samedi 8 mars 2014

Transmutation de blog : le Citoyen K va sur Philonomie.com

J'ai arrêté de poster des billets sur ce blog depuis quelques années mais l'envie de "blogguer" a perduré...  j'ai donc crée un nouveau blog dans le prolongement du citoyen K. : philonomie.com

Philonomie est moins dans le commentaire d'actualité, plus dans la réflexion, je le définis comme un blog de philosophie politique et économique : facile à lire, nuancé, rigoureux et parfois un peu provocateur !

Bonnes lectures !

mercredi 18 novembre 2009

Prochaine coupe du Monde de football : de grands blancs sur la carte.


la coupe aura lieu en Afrique du Sud (en orange), les pays qualifiés sont en rouge.
Pour des raisons variées (Culture, efficacité des institutions et de l'encadrement, hasard...), les qualifications ont conduit à un des grands vides sur la carte :
- en Amérique latine : aucun pays andin.
- en Europe : aucun pays d'Europe de l'est à commencer par la Russie.
- en Afrique : 4 des 5 pays qualifiés sont des quasi-voisins du Golfe de Guinée.
- Enfin et Surtout : aucun pays du continent asiatique en dehors de la péninsule de Corée.
Cette carte suggère que cette première édition en Afrique de la coupe du Monde intéressera de façon très inégale la planète. On notera notamment que sur les 15 pays les plus peuplés du monde, seuls 5 y participeront !

mardi 6 octobre 2009

Mitterand : démission ?

Malaise certain après l'émission d'Yves Calvi de lundi soir et l'intervention de Marine Le Pen : j'ai pris deux articles proches sur le fond, l'un d'un journal de gauche, l'autre d'un journal de droite. Regardez les commentaires : ils vont presque tous dans le même sens.


Mitterrand aurait sans doutes du attendre avant de défendre Roman Polanski car apparemment, il est (très) mal placé pour le faire. Le floue sur ses écrits l'indique (http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=2393).

Je suppose que le ministre ne peut être poursuivi mais pour limiter une défiance croissante envers l'élite politique et culturelle de ce pays, il devrait, à mon avis, démissionner. Autrement, le sentiment d'une impunité des élites serait conforté.

mardi 9 juin 2009

Qui est Joseph Daul ?

Joseph Daul est le président du groupe PPE (Parti Polpulaire Européen) au parlement européen. Il devrait donc être au moins aussi connu que J.-F. Copé ! D'autant qu'il est français et qu'il est à la tête du plus gros groupe du parlement.

Etonnez-vous ensuite du taux d'abstention...

dimanche 12 avril 2009

Une directive contre le consommateur.

Je résume : DIRECTIVE 2007/45/CE DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL
du 5 septembre 2007
f ixant les règles relatives aux quantités nominales des produits en préemballages, abrogeant les
directives 75/106/CEE et 80/232/CEE du Conseil, et modif iant la directive 76/211/CEE du Conseil.

L'essentiel de cette directive est dans son article 2.1 :
"Sauf dispositions contraires des ar ticles 3 et 4, les États
membres ne peuvent, pour des motifs liés aux quantités
nominales des emballages, refuser, interdire ou restreindre la
mise sur le marché de produits préemballés. "

En gros, pour des produits ordinaires, chaque entreprise pourra avoir des formats spécifiques, ce qui fera perdre du temps au consommateur cherchant à comparer les prix, et qui risque de réduire la concurrence.

Pour le reste, je vous invite à regarder la note éclairante du 12 avril 2009 du blog Déchiffrages : http://dechiffrages.blog.lemonde.fr/

vendredi 19 décembre 2008

Quand la télévision publique déraille....

C'était le 12 décembre 2008, émission spéciale "précarité" de Delarue, si ça vous dit qqch : ma remarque sur cette émission. Pour les autres, j'ai mis 2 liens vers 2 blogs qui ont traité du sujet.

J ai trouvé cette émission nauséabonde. Un des animateurs les plus riches de France en appelle à la solidarité pour quelques personnes qu'il a trié pour leur capacité à généreré de l'empathie. Il prétend qu'il encourage la formation de chaînes de solidarité mais promeut un grand n'importequoi irréfléchi où l'aide devient la contrepartie de l'exhibitionnisme.

Lien 1 : blog critique sur télérama.

Lien 2 : blog d'une chercheuse en communication.

lundi 1 décembre 2008

Travailler le dimanche ? Question de bornes.

Le gouvernement (par la voix de X. Bertrand dans ce soir ou jamais) déclarer ne pas vouloir généraliser le travail le dimanche et considère le dimanche comme un jour particulier.

Néanmoins, il souhaite que dans les régions touristiques ou frontalières (celles où vivent entre 50 et 75 % des français) laisser à ceux qui le veulent la possibilité de travailler le dimanche et rappelle que la législation actuelle compte nombre d'exceptions. Bertrand explique qu'il souhaite libéraliser en tout fixant des "bornes" géographiques au travail le dimanche.

Les opposants au travail du dimanche avance que dans une entreprise, ne pas être "volontaire" et souvent difficile et préjudiciable en terme de carrière. En outre, l'ouverture des magasins le dimanche participerait de la promotion d'une société ayant la consommation comme valeur suprême.

Sans plus attendre, voici ma réponse...

La borne géographique ne tient pas : il faut une borne qui s'applique à chacun de la même façon. Et je rajouterais qu'il faut bien une borne pour les salariés. Le plus simple : interdire à toute entreprise de faire travailler sans compensation mensuelle 7 jours par semaine ses salariés. Autrement dit, en moyenne, chaque salarié se verrait imposer un jour de repos. Si jamais il veut vraiment travailler plus, il prendra un emploi à temps partiel ailleurs, l'important étant qu'un patron ne puisse imposer les 7 jours sur 7 au salarié.

Quant à la question de la centralité de la consommation dans nos sociétés, je ne crois pas que dans nos sociétés actuelles avec internet et l'omniprésence de la publicité, l'ouverture des magasins le dimanche change grand chose. En revanche, si on revenait sur la défiscalisation des heures supplémentaires, on enverrait un signal intéressant : l'Etat n'a pas influencer la durée de travail, à la limite, on peut concevoir une décote des charges sociales en focntion du taux de chômage sectoriel (s'il y a pénurie de main d'oeuvre dans un secteur, développer les heures supplémentaires ne se traduit pas du chômage dont le coût est payé par l'Etat).


Plus largemment, et j'y reviendrais un de ces 4, la fiscalité sur le revenu et le patrimoine, pourrait jouer un rôle intéressant de frein à la "concurrence sociale". `


Enfin sur le "dimanche", je pense que dans notre société laic, on devrait aller vers une décacralisation de ce jour et donc aloir un jour commun chômé n'as pas trop de sens même si cela peut être pratique pour la coordinnation de certaines administrations.

mardi 4 novembre 2008

Tout pour faire un grand film

Ce serait l'histoire du 1er président noire des Etats-Unis, un noir pas comme les autres : fils d'une blanche du Midwest et d'un kenyan de famille musulmane, il a grandi entre l'Indonésie et Hawai avant de devenir un brillant juriste. Il est jeune : il a 47 ans, mais de ses aieux il ne reste qu'une grand-mère à peine connue vivant dans un village près du lac Victoria, au coeur de l'Afrique. Son autre grand-mère qui l'a en parti élevé, meurt deux jours avant son élection...Elu dans une période de tourmente, le monde entier compte sur lui.

A chaud, c'est assez étonnant de se dire que ce n'est pas un scénario de fiction. A froid, on se dit que c'est avant tout un symbole et que dans le mesure où il ne faut pas confondre symbole et messie, il ne faudra pas trop en lui demander !

mardi 28 octobre 2008

Les départements : des numéros qui ne servent à rien.

A la suite d'une demande d'un "collectif" comprenant notamment 221 parlementaires MAM a accepté qu'un numéro de département figure obligatoirement sur les futures plaques (Le Monde du 28 octobre 2008).

A l'heure, où l'on cherche à améliorer l'efficacité de l'action de l'état, des rapports préconisent la clarification des compétences entre les collectivités locales. Dans cette optique, le département apparait même comme un échelon politique de trop (cf. par exp.: http://www.liberation.fr/politiques/0101120184-cope-evoque-la-fusion-entre-les-departements-et-les-regions?xtor=RSS-450), certains élus se disent certainement qu'en défendant le plus connu des symboles du département, ils rendront plus difficile la suppression des conseils généraux.

Rappelons que départements ont été crées à la Révolution sur un critère : l'accessibilité du territoire en moins d'une journée à cheval depuis la préfecture,et cela à une époque de forte centralisation. La plupart des départements n'ont pas d'unité historique et culturelle particulière. La promotion de l'identité départementale apparait donc un réflexe conservateur des élus départementaux craignant de perdre de leur pouvoir.

La bonne nouvelle nouvelle, c'est qu'on pourra choisir le numéro... donc, finalement s'il faut choisir un numéro autant en prendre un qui fasse sens pour soi (jour, mois ou année de naissance, de mariage... ) sans compter les petits plaisantins qui se trouver une soudaine attache à la région lyonnaise...

lundi 6 octobre 2008

Où c'est qu'ils sont partis les soussous du krach ?

Question qu'on m a posé : "L'argent qui a été perdu en bourse... il est où maintenant ? Y a bien quelqu'un qui l'a, non ?"

Et bien en fait...non, ou plutôt, pas forcément.
Ce que que beaucoup de gens ne voient pas c'est que l'argent n'obéit pas aux lois de la physique selon lesquelles "rien ne se perd, tout se transforme". L'argent, ou plus exactement la monnaie, dans les économies actuelles, n'a pas de contrepartie réelle.

Tout vient des banques centrales qui prêtent en permanence de l'argent à des banques qui à leur tour prêtent de l'argent et font circuler les billets émis par les banques centrales, billets qui servent un peu de "points d'ancrages" à l'argent qu'on a sur les comptes en banque.

Donc, si les banques centrales ne prêtent plus d'argent...toutes les banques devront les rembourser et tout ce qui nous restera...ce sont les billets et les pièces de monnaie...et là, c'est le drame.

Là avec cette crise, le problème, c'est que certaines banques ont fait faillite, donc l'argent qu'elles faisaient circuler dans l'économie... ne circule plus. En pratique, la baisse des cours boursiers n'est pas égale à cette baisse de la monnaie effectivement en circulation dans l'économie. Elle est plus élevée car ce qui amplifie la baisse des cours c'est l'idée que se font les investisseurs (les gens qui achètent et qui vendent des actions) de l'argent qui va être gagné par les entreprises. Or, ces investisseurs qui voient les problèmes des banques se disent que toute l'économie va être touchée ce qui va faire perdre de l'argent à tout le monde y compris les grosses entreprises.

Donc au final, même si les banques centrales maintiennent la masse d'argent en circulation au même niveau en prêtant encore plus facilement aux banques, les dégâts sont déjà là : la valeur des titres boursiers a baissé sans que personne n'ait récupéré cette baisse de valeur.